Adèle Tola: « Je ne vis que du fleuve Congo »

Photo prise par Equateur Mag d’Adèle Tola fête ce 8 mars 2020 dans le bateau


Adèle Tola, jeune femme mariée et mère des enfants qui a quitté son lit conjugal, ses proches, en bref sa maison pour s’installer au côté fleuve enfin de trouver de quoi nourrir toute sa famille. Un choix pas si facile mais nécessaire. Equateur mag vous retrace un parcours de cette femme courageuse, battante qui brave le soleil, les tempêtes parfois la colère des eaux et risque sa vie au profit des enfants.

Entre vents et marées, la jeune femme Adèle Tola loin des enfants a pris l’option de tout abandonné pour la quête de quoi nourrir sa maison. Adèle Tola est une femme commerçante comme la plus part des femmes du ex- province de l’Equateur ont préféré d’exercer ce métier dans des bateaux navigant sur les eaux du fleuve Congo.
Un travail qui n’est pas facile que la jeune femme ne nous cache pas ses émotions : « Faire le commerce c’est bien mais entre les eaux c’est encore pure. Chaque jour qui passe, le risque de mourir ou de survivre est permanent ». « J’ai parcouru tous les coins du pays toujours dans le but de vendre mes marchandises enfin que mes enfants soient scolarisés, nourris », poursuit la jeune femme.
Inquiète et soucieuse loin des enfants, Adèle Tola n’a jamais renoncé à son travail : « Ce n’est pas facile à tant que mère de famille de tout laisser derrière pour le commerce. Parfois je me dis s’il arrive du mal à mes enfants à mon absence je me pardonnerai point…suis-je une mère responsable qui abandonne sa maison ? Mais de toute de fois c’est pour leur avenir que je fais ce boulot et je ne dois pas lâcher. C’est leur avenir qui m’encourage à œuvre dans cette carrière pas facile, je ne lâcherai pas prise tant que mes enfants deviendront des femmes et des hommes de demain utile pour la société », martèle Adèle Tola.
« Je lance un cri d’alarme à toutes les femmes qui sont dans les institutions mais aussi à la première dame du pays, maman Denise Tshisekedi à œuvrer et à compatir en premier lieu sur la cause des femmes congolaises en particulier celles des commerçantes », implore Adèle Tola.

Victoria Ndaka

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