Confinement et ses conséquences économiques, état d’urgence de prolongation à l’incertaine,… quel est le rôle de la femme dans son ménage pendant cette période de crise sanitaire. Les congolaises ont donné à chacune leurs lectures des faits sur ce sujet brûlant de l’actualité en République démocratique du Congo(RDC).
Si la venue de la pandémie corona virus a mis le monde en chaos généralisé suscitant des interrogations sur ces conséquences pour l’inévitable après, elle a imposé et continue à le faire son rythme de confinement. Une réalité qui n’est pas d’exception en RD. Congo dans sa capitale Kinshasa confinée et privée de tout contact extérieur. Cachotées par la pandémie, les femmes nous font partager leurs quotidiens aux foyers à travers ce reportage.
Lydia MANZEKA de l’instruction au commerce dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa : « Je suis instructrice dans une école privée. Depuis l’annonce de l’Etat d’urgence au pays occasionnant ainsi le confinement à Kinshasa, je ne reçois plus mon salaire. Comment devrais-je me nourrir et payé la maison ? Je suis forcée face à ce dilemme d’exercer une carrière imprévue et temporaire celle de vendre les habits « ,
Nadine MITUARI, femme commerçante et mère célibataire à Kinshasa :
« Je suis une femme commerçante habituée à se lever tôt et à se coucher tard. Ce confinement m’a permis à réorganiser ma maison. Désormais je passe ma journée non seulement à s’occuper des travaux ménagers mais également j’en profite de réviser à mon enfant ses différentes matières apprises à l’école avant le confinement pour qu’il ne se perd pas par ce congé imprévu et infini. Je prépares ainsi mon fils à comprendre et à digérer cette situation chaotique de manière spontanée qui lui prive son droit à l’accès à l’école »
Maman Déborah femme célibataire à Kinshasa:
« Je suis une mère célibataire et femme ménagère dans un foyer sur la place à Kinshasa, le confinement m’a mis le fil au cou. Je ne fais qu’enregistre des arriérés de salaire au péril de l’avenir de mon emploi. La Covid 19 a tout ravagé sur son passage y incluse ma survie… hum », inquiète et s’alarmante Déborah.
VICTORIA NDAKA